Extrait de Sud-Ouest du 13 novembre 2013 "Le Parquet au Tribunal" *
"Le permis, validé par la préfecture, est légal tant que les travaux n’ont pas commencé, car dans ce canton, en matière de construction et d’entretien d’un tel équipement, c’est l’intercommunalité qui est compétente. Le recours déposé par Arnaud Tauzin n’est pas suspensif (...). Pour couper court à ce risque, la mairie peut soit vendre le terrain à l’intercommunalité - il a coûté 176 000 euros en 2006 - soit le lui céder par un bail emphytéotique ou un bail à construction sur sol d’autrui. Mais pour cela il faudrait le mettre à l’ordre du jour du Conseil municipal. Ce soir, les élus se réunissent, mais cette question n’est pas au menu. « Je crains que le maire ne veuille nous mettre devant le fait accompli, poursuit M. Tauzin. Comme il l’a déjà fait pour le terrain de beach-volley, pour lequel le Conseil a voté une enveloppe de 200 000 euros, alors qu’au final la facture a dépassé les 430 000. Nous ne voulons pas que cela recommence. » Pour l’heure, il faut attendre le délai de deux mois pendant lequel les riverains opposés au projet peuvent l’attaquer. Ensuite, si le permis est maintenu, la procédure d’appel d’offres sera lancée. Vue la hauteur de l’enveloppe (7 millions d’euros), il faudra qu’il soit publié au Journal officiel de l’Union européenne, dont les délais de publicité et de réponse sont de près de 2 mois. L’ouverture des plis pourrait alors tomber en pleine campagne électorale, juste avant les municipales. Pas vraiment une période qui garantit la lucidité de tous les acteurs. Sollicité, le maire a refusé de répondre à la rédaction de « Sud Ouest » sur ce sujet."
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